Reportage sur la fanfiction, sur France 5
Par Valéry K. Baran.
Dans la catégorie « souvenirs », j’avais été interviewée dans le cadre d’un reportage sur la fanfiction qui a été diffusé dans l’émission Entrée libre, sur France 5.
Le reportage présentait ce qu’est la fanfiction. Y ont été interviewés : le sociologue Benjamin François, un lecteur de fanfictions, et en auteur de fanfictions : moi-même.
Le journaliste (pas le présentateur de l’émission : celui qui faisait le reportage) était spécialisé dans la littérature, ce qui a fait que l’échange était ultra intéressant. Le reportage a beaucoup porté sur les sujets de l’approche sexuelle et du yaoi (slash, MM) dans la fanfiction, raison, entre autres, pour laquelle mon profil l’avait intéressé (autres raisons : mon implication dans le domaine de la fanfiction, ma connaissance de ce milieu, mes textes en eux-mêmes qu’il avait lus…), et ce pour deux motifs :
- D’une part parce que la personne lui ayant parlé de la fanfiction à l’origine, une éditrice, lui avait conseillé d’en faire un reportage en la présentant comme un mode d’expression de différentes sexualités très intéressant (ce qui est vrai),
- D’autre part parce que le sociologue Benjamin François a beaucoup travaillé sur ce thème et a d’ailleurs fait du thème de la « première fois » entre les personnages le centre de son étude des fanfictions.
En pratique, je m’étais régalée. Le reporter et son équipe avaient tous été vraiment très sympa, charmants, gentils, agréables, ouverts… Un plaisir. Et on était resté longtemps à discuter, derrière.
Pour la petite histoire, il avait lu deux de mes fictions avant de me contacter : Attache-moi et Ce n’est PAS du porno ! et, alors qu’on discutait après le reportage, il m’avait manifesté de la surprise en apprenant que je n’avais jamais écrit autre chose que de la fanfiction : il était persuadé que j’écrivais aussi des romans à côté. Sur le coup, ça m’avait semblé vraiment bizarre qu’il ait pu penser ça et j’en étais restée idiote, tant je pensais être à des années-lumière des auteurs publiés, mais ça fait partie des éléments qui me sont resté en tête derrière et qui m’ont aidé à oser, plus tard, présenter mes écrits à des éditeurs.